Brexit: Merkel ne veut pas de négociations parallèles

Le Royaume-Uni a donc enclenché la procédure de sortie de l’Union européenne. Une procédure qui implique deux années de négociations. Côté européen, on s’étonne que Theresa May demande de mener en même temps les discussions sur les conditions de sortie des Britanniques de l’UE et celles sur les futurs partenariats post-Brexit. Alors, Angela Merkel l’a réaffirmé ce mercredi, ça ne se passera pas comme ça. La chancelière est restée ferme pour défendre la position de Bruxelles.

Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut

« Nous, au sein de l’Union européenne, mènerons de façon juste et équilibrée les négociations à venir. » Angela Merkel qui a regretté la décision britannique a également souhaité que le Royaume-Uni et l’Europe restent des partenaires proches partageant les mêmes valeurs.

Malgré ce ton plutôt conciliant, la chancelière allemande reste sur la ligne ferme de Bruxelles et s’oppose à l’ouverture des discussions sur les futures relations de Londres avec l’UE avant que celles sur les conditions du Brexit ne soient achevées.

Angela Merkel rejette donc indirectement le souhait exprimée par la cheffe du gouvernement britannique Theresa May, partisane de négociations parallèles.

Contribution revue à la hausse

Berlin perd avec Londres un allié traditionnel partageant des points de vue commun sur le libéralisme économique ou la proximité avec Washington. Les milieux économiques allemands s’inquiètent des conséquences du Brexit pour leurs exportations et par conséquence pour des emplois qui en dépendent en Allemagne.

Et Berlin risque de devoir dépenser plus pour financer le budget européen après le Brexit avec une contribution qui pourrait augmenter de 25%.

Source: RFI

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