Foot: l’Australie adopte l’arbitrage vidéo
La A-league australienne deviendra vendredi le premier championnat professionnel de football à adopter l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR), en phase de test dans de nombreux autres pays, a annoncé lundi la Fédération australienne.
Cette technologie sera utilisée pour la première fois en championnat lors du match opposant Melbourne City et Adelaide United à Melbourne (sud).
Ben Wilson, directeur de l’arbitrage au sein de la FFA, a estimé que la plupart des difficultés relatives à cette technologie avaient été réglées lors d’essais menés depuis six mois lors de rencontres de niveau inférieur.
« Nous avons travaillé notamment sur l’appréciation des erreurs, sur la durée nécessaire à la prise de décision et sur la communication de ces décisions aux diffuseurs et aux supporteurs », a déclaré M. Wilson. « Je suis heureux du fait que nous ayons trouvé des solutions à ces problèmes ».
L’arbitrage vidéo a été utilisé mardi dernier pour la première fois en France lors de la défaite (0-2) des Bleus face à l’Espagne en amical.
Cette technologie a suscité des réactions diverses chez les joueurs français après le match, entre critiques, incrédulité ou soutiens à ce dispositif.
Lors du match, l’arbitre a eu recours deux fois à l’assistance vidéo, pour refuser un but d’Antoine Griezmann à cause d’un hors-jeu, et pour valider le deuxième but espagnol, initialement annoncé hors-jeu par l’arbitre assistant.
Vendredi, à l’issue de l’assemblée générale de l’International Board (Ifab), l’organisme garant des règles du football, le président de la Fifa, Gianni Infantino, a jugé « réaliste » la mise en place de l’assistance vidéo à l’arbitrage pour la Coupe du monde 2018.
A ceux qui craignent que l’arbitrage vidéo ne casse le rythme des matches, M. Wilson a déclaré que la plupart des décisions rendues en A-League par l’entremise de la VAR le seraient dans un délai de 30 à 40 secondes.
« Le principal objectif est de prendre les bonnes décisions. C’est la priorité », a-t-il toutefois souligné. « Et si cela prend plus de temps, ce n’est pas grave. »
Source: RFI